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Les finalités du hand au Stade de Coubertin
Article mis en ligne le 16 juin 2013
dernière modification le 17 juin 2013

par Rizzi
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4h55... 4h55 à la gare :-(. Autant dire que je n’étais pas frais. Finalement cet état était peut-être un bien, puisque j’ai dormi jusqu’à une heure de Paris. Un peu de lecture, deux changements de lignes de métros et un peu de marche plus tard, et je me retrouvais à montrer le contenu de mon sac à la sécurité.

Je découvre la salle de Coubertin : elle est assez sympa mais relativement petite (je crois que la salle de Kervaric est plus grande). Des joueuses s’échauffent.

Les finalités, si j’ai bien compris, c’est une semaine où les différents champions ultra-marins de N3, N2 et N1 s’affrontent pour désigner ceux qui participeront à la finale contre le champion métropolitain. Les vainqueurs de ces finales seront les champions de France de N3, N2 et N1 (pas pour la N1 masculine).

Pour les deux premières catégories, que ce soit pour les femmes ou les hommes, il me semble que les ultra-marins ont commencé par perdre de 5 buts, victimes de la vitesse des contres-attaques métropolitaines, de leur tranchant, mais avec des fortunes diverses à la fin des matchs.

Les femmes de N3 : Réveil Sportif / Beauvais O.U.C. : 31-29

C’était peut-être le match le plus beau si on excepte les supporters (il devait y avoir un paquet d’arbitres dans les tribunes, car il y avait beaucoup de personnes disposées à expliquer à ceux sur le terrain ce qu’il fallait siffler).

Après les premières minutes je ne donnais pas cher des ultra-marines : elles étaient dépassées en taille, en vitesse, en engagement, et elles s’entêtaient à essayer de trouver leur pivot avec de petites passes lobées, interceptées et suivies de contres-attaques tranchantes. Mais petit à petit le vrai profil du match s’est imposé : d’un côté des métropolitaines jouant de leurs qualités individuelles certaines, seules quelques joueuses portaient l’attaque, avec une préparation minimaliste. De l’autre, le collectif était très solidaire en défense, tandis que les attaques étaient construites, patientes, travaillées. D’un côté comme de l’autre, il y avait des individualités supérieures, mais là où elles étaient utilisées le plus souvent possible, les ultra-marines ne s’en remettaient à elles que lorsque cela s’avérait nécessaire.

Cette fois-ci le collectif solidaire a vaincu au bout d’un match serré.

Les hommes de N3 :AS HBC de Chalon / Ste-Anne Cap 110 : 33-32

Voilà ce qu’on n’aurait jamais dû voir. Des comportements dans les tribunes encore plus détestables qu’au match précédent, mais c’était presque pire sur le terrain. Mais pour une fois ce n’était pas sans raison : l’arbitrage penchait honteusement du côté ultra-marin. Je pense même que l’un des arbitres, ayant pourtant sans doute une sympathie naturelle pour la cause ultra-marine, était gêné par les décisions de son collègue. Il m’a semblé qu’il a sifflé des situations qui n’étaient pas de son ressort, parce que ça allait trop loin dans la prise de partie. D’un autre côté, Chalon avait commencé par une bourde : jusque là tous les joueurs avaient commencé par saluer les arbitres lors de la présentation avant de passer en revue leur propre équipe. Etrangement, quasiment tous les joueurs de Chalon ont snobé les arbitres (c’était moins étrange quand on se rend compte qu’aucun joueur ou joueuse des matchs suivants n’est allé saluer les arbitres avant son équipe : ce n’est donc pas un protocole universel). Je me suis dit sur le coup que les officiels auraient dû changer, assez rapidement, au moins l’arbitre le plus partial, si lui parler ne suffisait pas. L’image donnée était peu glorieuse.

Beaucoup plus athlétique, quelques joueurs très performants, un gros collectif : les métropolitains semblaient pouvoir maîtriser ce match. Mais l’arbitrage a fait sortir leurs joueurs un par un de leur match, tandis que les ultras-marins achevaient de les déstabiliser en pratiquant des défenses individuelles strictes sur certains joueurs, une défense presque tout terrain très mobile. Il ne faut pas oublier non plus des séquences en attaque très élégantes de leur part.

Le score se serrant en se rapprochant de la fin du match, la tension était à son comble, ce qui a aboutit à un début de bagarre générale, puis à une explosion de joie et de soulagement, avec quelques gestes déplacés, lorsque Chalon s’est imposé d’un petit but. Heureusement, la suite a été plus heureuse, avec des embrassades entre joueurs des deux équipes, montrant bien qu’il suffit de quelques éléments "nuisibles" pour affecter les relations entre des personnes de "bonne composition".

Les femmes de N2 : Case Cressonnière / Epinal HB : 28-27

Je crois qu’on a retrouvé là un peu le même profil de confrontation que pendant le match des femmes de N3, alors que les ultras-marines pouvaient se targuer de la présence d’une championne du monde dans ses rangs en la personne de Leïla LEJEUNE. Cependant, elle n’était pas sur le terrain en ce début de partie, et la finira dans les tribunes avec un carton rouge :-s.

Là encore, plus athlétique et s’appuyant sur un côté gauche performant, mais peut-être trop régulièrement, l’équipe métropolitaine s’est faite dominer par des ultras-marines plus variées.

Dans les dernières minutes, elles ont bien réussi à revenir à 1 but en durcissant le jeu, notamment au niveau de l’agressivité et des impacts en défense, mais ce faisant elles ont permis à la situation d’être suffisamment confuse dans la dernière minute de jeu, pour qu’elle s’écoule en contestations et énervements, et qu’ainsi elles ne puissent tenter d’arracher un match nul.

C’est un peu dommage pour elles, mais j’avais un petit faible pour les ultras-marines : en gagnant, ça leur évitait que leur coach hystérique puisse leur passer un savon, notamment parce qu’elles rechignaient à faire une individuelle stricte à 15 mètres du but sur la principale marqueuse de métropolitaine, ou pour je ne sais quelle raison tant il a passé son temps à les houspiller.

Les hommes de N2 : Agglomération Rouennaise HB / AS Château Morange : 32-26

Là encore la puissance athlétique de l’équipe métropolitaine est impressionnante, malgré un demi peut-être un peu petit, mais qui accélérait le jeu avec ses passes lasers, au point que la défense ultra-marine finira par l’isoler, loin du jeu, avec une individuelle stricte.

A l’opposé, la défense métropolitaine mettra beaucoup d’énergie et de joueurs pour tenter de contrôler le pivot ultra-marin particulièrement imposant. Mais c’est bien cette équipe métropolitaine qui dominera le match avec de beaux gabarits à tous les postes, de l’engagement (tant en défense qu’en attaque), et l’utilisation de tous les postes de tir.

La victoire n’était pas contestable, même si elle a été titillée au milieu de la 2ème période me semble-t-il.

Les femmes de N1 :Achenheim Truchtersheim HB / Intrépide de St Anne : 29-27

Lorsque le match a commencé, il me restait 15 minutes avant de devoir rejoindre mon train. Une caméra de télévision venait de s’installer au dessus de moi, m’interdisant de me lever pour faire des photos. Je m’étais donc installé debout en haut des tribunes.

Pas très concentré, je n’ai pas vu grand chose si ce n’est que le nombre de blondes étaient plus grand qu’habituellement ;-).Il me semble me souvenir que ça a commencé par une anarchie généralisée : des tentatives individuelles sans construction, beaucoup de ratés, d’un côté comme de l’autre ;-).

Je me suis résolu à rentrer et j’ai bien fait. Car à l’exception du temps pris pour attraper un Caramel Macchiato au Starbucks de Montparnasse, j’ai juste eu le temps de m’asseoir à ma place et le train partait. Si je n’ai pas vu le temps passer à l’aller, le retour était plus laborieux. Obligé d’entendre les conversations agaçantes des personnes devant moi, je n’arrivais ni à m’assoupir, ni à me concentrer pour lire une œuvre qui me broie la tête en quelques lignes ;-). Arrivée approximative : 23h30... ça le fait ;-).

PS : dans l’ensemble je m’attendais à voir plus de jeu en montant dans les niveaux. J’ai l’impression que c’était plutôt le contraire : les défis physiques s’intensifiaient, il y avait encore plus des joueurs avec des bras de folie qui faisaient la différence tout seuls ou presque. D’ailleurs la réponse était souvent une individuelle stricte et tout terrain, au moins temporairement. Sniff !!


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Les finalités du hand au Stade de Coubertin
Rantamplan - le 20 juin 2013

Après une rapide lecture et un long visionnage (car il y en a des photos) je dois dire que la ressemblance avec Lucky Luke devient de plus en plus flagrante !
Beau boulot ça devait donner ce weekend marathon !
B-)

Les finalités du hand au Stade de Coubertin
Rizzi - le 20 juin 2013

Merci.
Ca été ;-)



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