Je n’arrive pas à trouver un titre, pas même une approche... pourtant je ne manque pas de choses à dire, mais c’est confus, aléatoire, débridé, sans queue ni tête, ... J’ai bien compté sur les miracles de la sérendipité pour trouver un titre et un fil conducteur à cet article, mais rien n’y a fait.

J’ai eu beau m’égarer sur les pages Wikipédia de l’abduction, les pages des résultats sportifs de la soirée, rien n’y fit : mes pensées revenaient sans cesse à leur chaos, et à cette satisfaction de voir, année après année, dans cette équipe de hand Loisir, la preuve que les femmes et les hommes sont égaux. Quel plaisir de voir à chaque fois de nouvelles femmes, charmantes mais redoutables dans le combat, pleines de détermination, sans peurs et sans reproches... ’tain, là je viens d’avoir l’image de Gérard Jugnot en armure : ça me flingue un peu l’image de la femme éternelle .

Un peu de concentration et le sourire me revient en pensant aux Laurence, Valérie, n°13, Zaza, Maïré, Cécile, et autres princesses éclairant les terrains de hand Loisir par leur personnalité et leur détermination, notamment. Ces prénoms sont issus de mes accès-mémoire aléatoires. Bien sûr, replacer "sérendipité" était tentant mais pas adéquate... non, j’ai pas dit "a des couettes"...

Rrooooooooo, et puis merde !! Je fais ce que je veux d’abord, puisque ça fait déjà un moment que plus personne ne lit cet article qui n’en finit pas, tout en ne disant rien... On dirait un discours politique .

Je disais donc que les femmes nous en mettent plein la vue, et pas que par leurs beautés : Marie, puisque je suis en mode délateur... Marie, disais-je avant d’être grossièrement interrompu par moi-même [1], a été tout bonnement incroyable, allant même jusqu’à arrêter les buts de son nez, qu’elle a fort joli du reste [2].

Déjà, se porter volontaire pour être gardien, même sur des exercices, alors qu’on fait un entraînement avec les Seniors 3, c’est bluffant. Mais quand en plus on se rend compte que c’est loin d’être un coup de bluff, mais bien un acte courageux accompli avec beaucoup de compétence et de courage... Ben, là, il faudrait être un sacré crétin pour ne pas y voir une preuve de plus que l’égalité est une évidence.

Tant qu’à faire, elle se permettra même d’arrêter un tir en contre-attaque d’un des Seniors 3 les plus brillants, à bout portant, quasiment du visage. Vous me direz "il n’est pas brillant, il est bourrin"...ça pourrait être vrai...ça le serait dans la majorité des cas...Le truc, c’est qu’il avait parié qu’elle irait fermer le 2nd poteau... et peut-être aussi que notre incroyable gardienne aurait peur de son tir... mauvais choix !! et la preuve : c’est qu’il est revenu dans des situations plus compliquées, et que ses autres tirs ont été beaucoup mieux placés, et sont rentrés.... ce n’est pas un bourrin.

Tant de lignes pour quelques minutes des 2 heures d’entraînement d’une seule femme.... Imaginez vous qu’elles étaient 3 4 [3] ce soir... Vous pouvez souffler : je vais m’arrêter là pour ces drôles de dames, et remercier Jean-Marc pour son énorme prestation, lui-aussi, dans nos buts. Dans les buts des Seniors 3, il y a eu aussi de belles performances, d’autant qu’ils n’étaient pas gardiens de formation, il me semble. Bravo à vous... comme d’autres, il m’est arrivé d’essayer de repousser les tirs sur un but : je ne sais que trop bien à quel point ce n’est pas évident de ne pas se laisser happer par l’appréhension devant ses tireurs fous , mais aussi d’encaisser les impacts avec différentes parties du corps plus ou moins pas faites pour ça .

Allez, juste un petit mot pour Mathieu et ses tirs désarmants : on galère pour donner du mouvement à toute l’équipe, pour avoir un jeu de passes qui permettrait de déstabiliser une défense... on bosse... et là, Mathieu part arrêté, face à la défense en place, et lâche une mine directe dans le but sans que personne n’ait pu intervenir. Quand on le voit faire, on a envie de gueuler parce que ça n’a rien de collectif, de construit, mais que dire quand ça glisse tout seul au fond du but ?

Bien sûr, il en met aussi dans les espaliers, mais son taux de réussite reste effarant au regard de l’absence de préliminaires dans ses attaques. C’est Mathieu... du moment qu’il n’en fait pas trop .

Au fait, tant qu’à écrire un texte sans queue ni tête, autant dire maintenant qu’on s’est échauffé avec un petit foot avec ballon en mousse, pendant lequel nos femmes s’étaient déjà distinguées.

Bon, allez, au dodo !! A jeudi les champions et les championnes !!