Site de la section Loisir du Lanester Handball : informations, rendez-vous, photos, .... tout y est . Rien de tel pour faire du sport au pays de Lorient, et dans une ambiance sympa. Vive le hand !!
Il semble qu’il faille marquer plus que l’équipe en face, de là à penser qu’il faut qu’elle en marque moins, il n’y a qu’un pas
Ainsi, on cherche à gêner le tir au but ? Bon, tout le monde sur le porteur de la balle ? S’il fait une passe à un autre joueur, ça craint
On reste d’accord sur le fait qu’on n’a pas le droit de ceinturer les attaquants, de mettre les pieds au sol dans la zone délimitée par la ligne continue jaune (située à 6m du but), que ce soit pour se déplacer, défendre ou tirer au but. Afin de protéger l’intégrité des joueurs attaquant, il est hors de question de pousser un joueur, d’essayer de bloquer le bras ou le ballon en étant à côté ou derrière lui d’aucune façon, dans cette situation il n’y a rien à faire qu’à prier pour que le gardien soit le meilleur . En étant devant l’attaquant, il y a la possibilté de faire un "mur" avec les bras contre lequel, on espère, l’attaquant va lancer son ballon .Ce n’est bien sêr pas la seule action possible pour tenter d’enrayer une attaque individuelle ou collective.
Ben, oui : le hand c’est autant des défis individuels que des mouvements collectifs qui permettront à aux challengers de partir avec un, plus ou moins, gros avantage pour leur défi. Commençons donc par la disposition collective de la défense :
On va donc se baser sur ce qu’on voit généralement sur les terrains : une équipe qui se déploie devant son but, au plus près, c’est à dire sur la ligne des 6 mètres (ligne continue jaune). On va appeler ça la 6-0, en opposition avec la 5-1
La 5-1, c’est 5 joueurs répartis sur la ligne des 6 mètres, plus 1 joueur sur la ligne des 9 mètres (pointillés jaunes) au centre. Ce joueur est souvent le pivot (joueur qui, en attaque, joue à l’intérieur de la défense adverse). Ce joueur va avoir pour rôle d’empêcher une circulation de balle trop facile entre les 2 moitiés de terrain (droite et gauche), empêcher le 1/2 centre (joueur qui se trouve au milieu du terrain en attaque) de réellement pouvoir essayer d’aller tirer au but comme ses arrières (les deux joueurs qui l’entourent et sont postés assez en arrière de l’attaque pour pouvoir prendre de l’élan avant de recevoir le ballon grâce à une passe dans la course ). A l’occasion, il peut taquiner les arrières un peu centrés, mais sans perdre de vue que c’est la course du 1/2 centre qu’il doit bloquer.
Pour ce qui est des joeurs à 6 mètres (ligne continue) : ils vont voir des beaux gabarits arriver lancés à pleine vitesse sur eux avec la ferme intention de balancer le balon le plus fort possible et d’aussi près que possible dans le but. 2 possibilités s’offrent à eux : rester sur leur ligne, genre "on est la ligne Maginot, rien ne passera... mais pitié : pas la tête, pas la tête" : ou alors, il cherche à empêcher le "missile" de prendre de la vitesse en montant à la ligne des 9 mètres (ligne pointilllée) pour l’intercepter...
Petite remarque : ce faisant, il laisse un trou derrière lui que le pivot adverse ou les autres "missiles" en attente essaieront sans doute d’exploiter. Il sera donc bienvenu que les 2 défenseurs qui encadraient notre "intercepteur" envisagent déjà qu’ils auront peut-être à venir donner un coup de main sur cette position affaiblie tout en considérant que, ce faisant, ils vont à leur tour affaiblir leurs positions respectives. Aussi, il est important que "l’intercepteur", dès qu’il n’a plus de réelle utilité aux 9 mètres (ligne pointillée), redescende au plus vite sur sa ligne des 6 mètres (ligne continue), ce qui demande beaucoup de mobilité.
Autre remarque : on a tous fait l’expérience de la difficulté de marquer en étant très sur le côté du but (on dit alors que l’angle de tir est fermé... il est d’autant plus fermé qu’on est dans le coin et d’autant plus ouvert qu’on est au centre du terrain... plus c’est ouvert, plus les possibilités de tirs sont nombreuses). Donc, tant qu’à concentrer ses efforts, autant les concentrés sur les zones du terrain qui offrent des positions de tirs faciles : celles où on retrouve plus généralement les 1/2 centre et arrières... après on s’appliquera à diminuer le plus vite possible les zones libres laissées aux ailiers (joueurs les plus proches des lignes de touche, sur les ailes) afin que son meilleur angle de tir soit le plus fermé possible.
Suivant les difficultés de l’ailier au tir, et la rapidité du défenseur fermant l’angle, Le défenseur pourra laisser beaucoup de terrain libre à l’extrémité de la zone et ainsi permettre d’avoir une défense très dense sur les angles ouverts "faciles" [1]... s’il s’avère que l’ailier marque régulièrement, il faudra se déployer plus, perdre en densité sur les angles "faciles" [2], c’est alors une victoire de l’ailier attaquant, puisque le danger qu’il représente allège la pression défensive sur ses arrières.